Le petit monde d'Alice

jeudi 24 juillet 2025

Publié par Alice - 0 commentaire

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Chapitre 18

L’été touchait à sa fin. Mais rien ne ressemblait à un adieu.
 
Nora, assise sur le seuil, écoutait le chant du soir. Elle songea à ce que les femmes ont toujours su : le bonheur n’est pas un accident, c’est un travail d’amour, de résistance, d’accueil.
 
Elles s’étaient offertes des heures claires.
 
Et c’était un début.
 
 
Épilogue – Cinq étés plus tard
 
Le courrier était arrivé un mardi matin, dans une enveloppe couleur sable. L’écriture ronde, vive, ne pouvait appartenir qu’à Léa. Elle avait adressé la lettre « Aux femmes de l’été 2025 ».
 
Nora l’avait ouverte dans sa cuisine, la même où la lumière tombait en oblique sur le bois. Elle lut à voix haute, comme on invoque un souvenir sacré.
 
« Mes chères âmes claires,
Je vous écris depuis les Cévennes où je vis désormais. Le vent y est plus rude, mais il sent toujours les herbes folles.
J’ai ouvert un petit lieu — pas tout à fait un gîte, pas tout à fait une retraite — un espace où les femmes viennent se réinventer.
Et c’est grâce à vous.
Cet été-là ne m’a jamais quittée.
Si le cœur vous en dit, retrouvons-nous. Ici. Pour fêter l’été, encore.
Apportez juste ce que vous êtes devenues.
Léa »
 
Nora sourit. Elle avait les cheveux un peu plus argentés, mais son regard n’avait rien perdu de sa flamme. Elle prit son téléphone et appela les deux autres.
 
Yasmine avait publié un livre de poésie illustrée qui avait étonné le monde. Elle répondit entre deux trains.
 
— Je viendrai, dit-elle. J’ai laissé une phrase là-bas. Elle m’attend.
 
Madame Salama habitait désormais près de la mer, où elle enseignait le yoga à de jeunes femmes.
 
— L’été est un état d’âme, Nora. Bien sûr que je viens.
 
Et quand toutes les quatre furent rassemblées, un soir de juillet, dans la maison aux volets verts que Léa avait rénovée, elles rirent. Plein, fort, sans retenue.
 
Elles burent de la citronnade au romarin, mangèrent des abricots trop mûrs et racontèrent ce qu’elles avaient appris :
Que rien n’est figé.
Que le bonheur n’est pas un sommet, mais une façon de marcher.
Que certaines rencontres changent la forme de votre cœur.
 
Et avant de se coucher sous les étoiles, Yasmine lut un poème :
 
"Il y a des femmes comme des saisons,
qui reviennent sans bruit et réchauffent les silences.
Celles-là, on les garde en soi, comme un feu qui ne s’éteint pas."


Merci à ChatGPT 
qui est l'auteur de ce petit roman d'été
et qui a généré cette image !

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