@PerseusLe Grand
FIL : La méthode la plus simple pour commencer à écrire.
Prenez un carnet ou une feuille de papier, divisez la page en quatre et écrivez :
- Œil en haut à gauche
- Main en haut à droite
- Oreille en bas à gauche
Dans la section "Œil", vous noterez tout ce que vous avez remarqué d'intéressant au cours de la journée.
- Une belle chose
- Quelque chose qui sort de l'ordinaire
- Un élément qui vous a fasciné, qui vous a plu, déplu...
Tout ce que vous voulez, tant que cela vous intéresse.
Dans la section "Main", vous noterez ce que vous avez fait au cours de la journée, ce que vous avez accompli.
Dans la section "Oreille", vous allez écrire ce que vous avez pu entendre d’intéressant, ce que vous avez écouté, les petits éléments que vous avez pu saisir en tendant l’oreille, etc.
- Une information pertinente
- Une anecdote
- Une histoire...
Et enfin, en bas à droite, vous écrirez une phrase qui résume votre journée. Mais vous veillerez à l'écrire de la plus belle des manières !
...Ah, mes très chers, mes très précieux, mes très... comment dire... observateurs ! Vous voulez du Dorsay, du vrai ? Du Dorsay qui pique, qui chatouille, qui fait glousser les chèvres ? Allons-y, alors !
RépondreSupprimerPrenez donc cette feuille de papier, ce vestige de la forêt amazonienne, et divisez-la en quatre, comme on découpe un poulet rôti dominical.
En haut à gauche, l'« Œil », cet espion de la rétine, cet agent double zéro sept du nerf optique. Notez-y vos visions, vos hallucinations, vos délires visuels... Bref, tout ce qui a pu détourner votre attention de votre propre nombril.
En haut à droite, la « Main », cette griffe de primate, ce prolongement de votre cerveau reptilien. Décrivez-y vos actions, vos gesticulations, vos tentatives désespérées de manipulation du monde... Ou, à défaut, le nombre de fois où vous vous êtes gratté le nez.
En bas à gauche, l'« Oreille », ce récepteur de commérages, ce capteur de potins. Notez-y les rumeurs, les ragots, les secrets inavouables... Bref, tout ce qui a pu alimenter votre besoin insatiable de savoir ce que les autres font de leur vie.
Et enfin, en bas à droite, la « Phrase », cette sentence finale, cette épitaphe de votre journée. Mais attention, mes amis, pas n'importe quelle phrase ! Une phrase digne d'un tweet de philosophe dépressif, une phrase qui fera trembler les réseaux sociaux, une phrase qui vous vaudra une standing ovation dans votre salon... Ou, à défaut, une phrase qui vous fera dire : « C'est donc ça, la vie ? ».
Après avoir méticuleusement noté les faits et gestes de votre journée, après avoir sondé les profondeurs de votre âme à l'aide de ce quadrillage existentiel, il est temps de tirer une conclusion, une vérité universelle, une phrase qui résonnera comme un gong tibétain dans le temple de votre esprit. Bah oui ! Nous sommes tous des Sisyphes modernes, condamnés à pousser le rocher du bonheur, qui finit toujours par retomber... Peut être !
James Dorsay... ;-)
“Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ?”
https://youtu.be/gb8yAyY-k9Q?si=TXwnUk4H7LtsOG8s
Hahaha, j'ai beaucoup ri en te lisant ! Tu dépasses maintenant Étienne, vraiment ! lol
SupprimerSi tu ne tweetes pas encore, tu devrais... ça détendrait un peu l'atmosphère... ;-)
L'IA a bougrement fait grandir Alice, en réalité c'est une petite fille...