"Elle était riche d'un passé tumultueux, hésitant.
Elle avait la souplesse d'un animal et la liberté offerte.
Elle semblait, en ces instants, une vague heureuse,
épuisée, dirait Camus, qui s'abandonne sur la grève.
Elle était femme des turbulences et cherchait un abri.
Elle était rieuse et douloureuse à la fois,
c'est-à-dire doulourieuse."

....Elle marchait comme on feuillette un livre ancien, caressant du bout des doigts l’oubli et la mémoire. Le vent jouait dans ses cheveux, comme un enfant joue avec les rubans d’un cerf-volant. Elle n’avait pas peur de la solitude, seulement de la fatigue des cœurs fermés.
RépondreSupprimerElle savait que le bonheur est une brindille portée par un oiseau, un matin de septembre, et qu’il ne faut pas chercher à l’enfermer. Le monde, autour d’elle, bruissait doucement, comme une horloge qui aurait oublié l’heure. Elle s’abandonnait à l’instant, à la beauté simple d’un souffle sur la peau, à la lumière tendre qui glissait sur ses paupières. Il y avait en elle quelque chose de la mer : une danse infinie entre la joie et l’absence, une promesse d’infini sur le bord des lèvres.
Doulourieuse, oui.
Mais vivante, plus que jamais... Peut être ! ;-)
https://youtu.be/90eM-kLcRZ0?si=9tsVqwUTKRBfApME
Ça fait une quinzaine de jours que le blog roule en autopilot et me voilà enfin de retour pour répondre à tous tes commentaires... ;-)
SupprimerElle me plaît, cette "doulourieuse" que tu décris si bien : sage, forte, courageuse, même si seule...
Merci pour l'histoire de Diabolo Menthe ! :-))