"Ce n'est pas tant que l'on s'habitue aux deuils : on finit simplement par se faire à l'idée que nous sommes mortels. On y trouve même parfois une certaine forme d'apaisement. Il nous arrive de pleurer encore. On pleure pour se sentir vivant, on pleure comme un rappel de son propre sursis, on pleure de mesurer l'extrême précarité de celui-ci. On dit que l'on pleure ceux qui nous ont quittés mais, à la vérité, on ne pleure jamais que sa propre impuissance." (Éric Chacour, Ce que je sais de toi)
Publié par Alice
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Connaissance de soi, Graines de réflexion, Incipit et extraits
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