
"l'année est terminée. j'étale les trois cent soixante-cinq jours passés devant moi sur le tapis du salon. là le mois où j'ai décidé de me débarrasser de tout ce qui ne servait pas profondément mes rêves. là le jour où j'ai refusé d'être une victime de l'apitoiement sur soi-même. là la semaine où j'ai dormi dans le jardin. le printemps où j'ai tordu le cou aux doutes sur moi-même... je replie les jours heureux et les place dans ma poche arrière en sécurité. gratte une allumette. brûle l'inutile. la lumière du feu réchauffe mes orteils. je me verse un verre d'eau chaude pour me nettoyer à l'aube de janvier. j'embarque. pour le nouveau. plus forte et plus sage."
(Rupi Kaur)

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