La vie des gens est terrifiante.
Il flotte dans l'air une angoisse épouvantable.
Et comment en serait-il autrement ?
On les prend à la gorge,
on les oblige à travailler du matin jusqu'au soir,
on les abrutit,
on leur inflige des besoins qui ne leur ressemblent pas,
qui les égarent, qui les pervertissent.
On leur interdit de rêver, de traîner, de perdre leur temps.
On les use à la tâche.
Les gens ne vivent plus, ils s' usent.
À petit feu.

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