Sous ces ombrages où Voltaire
Aiguisait son esprit mordant,
Laissons-nous bercer en cueillant
Les fleurs des heures éphémères.
Car si le génie a sur terre
Le droit de fustiger les gens,
Nous ne sommes, modestement,
Que des promeneurs solitaires.
Humons l'air serein de Genève
Et parcourons à pas perdus
Les merveilleux jardins feuillus.
Noyons nos tourments et soucis
Dans les eaux pâles de l'oubli,
Au fond du lac, au fil du rêve.
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