Matin d’Octobre
C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées :
Mais ce n’est pas l’hiver encor.
Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées :
Mais ce n’est pas l’hiver encor.
Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.
(François Coppée, Promenades et Intérieurs)
Merci Amande douce !
Tu frémis en songeant, mon frère : « Il faut mourir ».
Cependant la mort seule est clémente et délivre.
Chaque jour nous vieillit et nous fait plus souffrir
Et tu devrais trembler en songeant : « Il faut vivre » .
Cependant la mort seule est clémente et délivre.
Chaque jour nous vieillit et nous fait plus souffrir
Et tu devrais trembler en songeant : « Il faut vivre »
De la splendeur, rien que de la splendeur, dans ce matin d'octobre.
RépondreSupprimerOui, photo et poésie en parfait accord... :-)
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