Cette femme a aimé être heureuse. Elle savait nommer le bonheur sans le faire fuir et sans, non plus, avoir la naïveté de croire à sa permanence possible. Elle mesurait qu’être bien, pouvoir rire, c’est une grâce à saisir, une raison d’être reconnaissante. Comme si la présence d’une zone d’ombre, au plus creux d’elle-même, imposait de saisir la joie quand elle passait, de la porter comme un flambeau.
(Catherine Perrin, Une femme discrète)
mardi 9 octobre 2018
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