De
quoi avez-vous envie ? Quelles sont vos forces et vos faiblesses ? Pour ne pas
passer à côté de l’essentiel et identifier vos vrais besoins, voici un exercice
de développement personnel qui, l’air de rien, peut vous apporter beaucoup.
« Voir une aurore boréale, dormir sur une plage à la
belle étoile, s’engager dans une association humanitaire, prendre une année
sabbatique… » Lister tout ce que l’on aimerait faire avant de mourir est un
grand classique du développement personnel. Outre- Atlantique, on appelle cela "faire sa bucket list" (en référence à l’expression kick the bucket, « donner un coup de pied dans le seau » sur lequel
était juché un homme qu’on allait pendre). Le concept est aussi connu sous le
label life list ou « liste
de vie ». Établir sa « liste de vie » permet de donner un coup de fouet à son
désir lorsque la vie semble terne ou décevante, ou de réveiller son énergie
pour mettre en place des objectifs. Elle propose un retour sur soi ludique, une
introspection dynamique, qui invite à faire le point sur ses besoins et à poser
la première pierre pour leur réalisation.
Dans "La Voie de l’intention", Cécile Kapfer, psychologue clinicienne et psychothérapeute qui a mis au point ce
qu’elle appelle « la thérapie par l’intention », prend comme point de départ
l’interrogation suivante : où en suis-je
dans ma vie ? Le but est d’engager un dialogue avec soi-même : quels sont
mes besoins, mes envies, les freins qui me retiennent, les bénéfices qui me
motivent… « Avec l’intention, nous nous
acheminons sur une voie de réalisation intérieure, une voie d’authenticité et
de développement de notre individualité », explique-t-elle.
Une conception proche de celle de Carol Adrienne,
thérapeute et coach américaine, auteure de "Votre mission de
vie", qui met l’accent sur la nécessité d’identifier ses points de force
et de faiblesse, ses besoins et ses désirs profonds, pour mener une vie qui a
du sens et qui procure du plaisir. Une infirmière australienne, Bronnie Ware, a recueilli pendant plusieurs années les réflexions et regrets de ses
patients The Top Five Regrets of the
Dying, ou « les cinq plus grands regrets des mourants ». Ce sont : «
J’aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais et pas de vivre la vie
que l’on attendait de moi », « Je regrette d’avoir travaillé si dur », «
J’aurais voulu avoir le courage d’exprimer mes sentiments », « Je regrette de
n’être pas resté en contact avec mes amis », « J’aurais aimé m’autoriser à être
plus heureux. » Les bénéfices de la liste de vie que nous proposons ci-dessous [et que vous pouvez imprimer] sont au nombre de trois : se
responsabiliser (comment obtenir ce dont j’ai besoin), passer à l’action à petits pas, et faire la différence entre le fantasme du grand changement et les
changements accessibles qui peuvent améliorer notre vie de manière
conséquente.
Cet exercice ne vous demande qu’un crayon, un peu de temps et de
concentration.
Source : www.psychologies.com
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