Le petit monde d'Alice

lundi 6 novembre 2017

Publié par Alice - 0 commentaire

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Plus le monde est chaotique, plus on a besoin de se préserver, de se protéger, de se recentrer sur nous-mêmes. Or, nous avons souvent tendance à l'auto-dévaluation. Personne n'est aussi dur que nous-mêmes. Il ne nous viendrait par exemple pas à l'esprit de dire à notre collègue de travail qu'il est bête ou gros : des réflexions que nous nous adressons constamment. 
D'ailleurs, plus nous sommes en difficulté, plus nous nous le reprochons avec des phrases du type : 'Tu t'es encore jeté dans la gueule du loup', 'tu es nulle'. C'est la double peine. 
Cela s'explique par le fait que notre cerveau est naturellement focalisé sur le négatif, dans un état de vigilance permanente pour pouvoir réagir à un hypothétique danger.  
Une chercheuse américaine, Kristin Neff, a pourtant mis en lumière les bienfaits de l'auto-compassion. Elle estime qu'il est important de changer complètement de perspective pour faire face aux difficultés. Au lieu de se critiquer, de se rendre coupable de tout, nous devrions nous prendre par la main, nous faire un câlin et nous dire que ça va aller, comme nous le ferions pour quelqu'un qui nous est cher.  
En un mot, il faut devenir son meilleur ami ! Après tout, nous passons tout notre temps avec nous-mêmes. Nous nous disons même entre 300 et 1000 mots par minute ! Autant que ce dialogue intérieur soit agréable et constructif. 
Pour amorcer ce cercle vertueux, il ne faut pas hésiter à forcer un peu le trait. Nous pouvons commencer par nous dire des phrases comme : 'Tu es rayonnante' ou 'tu es drôle'. 
Ce qui nous procure le plus de satisfaction, c'est d'être heureux de ce que l'on a et de ce que l'on est. A partir de là, on commence à être heureux d'être soi ! 

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