Vie relationnelle trop remplie : trouvez la juste dose de lien
Le constat : être trop
sociable, c’est s’exposer à devenir esclave des obligations mondaines. Comme
pour d’autres besoins fondamentaux, notre époque s’est emparée du besoin de
lien pour en faire commerce. Résultat : nous sommes débordés par l’obligation
d’être joignables (e-mails, textos...), disponibles (honte aux « sans-amis »),
de tout montrer (comme sur certains sites Internet de réseaux), de rester en
lien avec tous ceux que nous avons croisés.
Le conseil : écoutez
davantage votre intuition pour savoir si vous avez vraiment envie d’accepter
cette invitation, d’exprimer cette pensée, de revoir cette personne. Tenez-en
compte pour vous décider, mettez ce sentiment en balance avec tous les « il
faut » qui scandent la vie. Nous avons tous besoin de ces règles, mais sans le
discernement de notre intuition, elles vont nous compliquer la vie, pas
l’embellir. Le poids social des obligations et des complications est déjà bien
suffisant !
Au quotidien
: donnez-vous le droit. De ne pas voir cette personne, de refuser cette
invitation, de ne pas faire ce que l’on attend de vous... L’empathie et le
respect d’autrui sont précieux, mais le respect et l’écoute de soi tout autant.
Se faire accepter tel que l’on est, cela suppose aussi d’accepter les autres
comme ils sont, et de moins se « prendre la tête » parce qu’ils ont dit ceci ou
fait cela. Cela n’empêche pas de parler ou d’agir face à ce qui vous dérange,
mais sans complications inutiles. De même qu’existe une biodiversité (on ne se
scandalise pas qu’il y ait des orages, des guêpes et des orties), il existe une
« psychodiversité » (petits pénibles ou gros casse-pieds) face à laquelle il
vaut mieux s’organiser que s’énerver !
Source :
psychologies.com
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