Claudia Tremblay
Je ne me mets plus en colère : j’observe, je
réfléchis et je m’éloigne si cela est nécessaire.
À force de devoir lutter
contre des situations compliquées, nous apprenons à prendre une distance
émotionnelle, à gérer notre mal-être et à réfléchir avant de prendre une
décision.
Comme pour toute chose, pour
apprendre cela il faut du temps et de l’expérience. Beaucoup d’expérience.
Ainsi, nous pourrions dire
que la distance émotionnelle est un code non écrit qui nous permet de voir et
de sentir les choses d’une autre manière.
En effet, nous prenons du
temps pour que des émotions telles que la colère s’affaiblissent et
pour laisser place aux sentiments qui nous permettent de comprendre plus
facilement ce que nous pensons réellement et comment nous souhaitons agir.
En d’autres termes, agir
ainsi nous aide à mieux gérer nos émotions et ainsi à obtenir plus de cohérence
au sein de nos opinions et de nos actions sur un thème défini comme par exemple
l’attitude d’une personne.
De quoi avons-nous besoin pour prendre une distance
émotionnelle ?
Comment pouvons nous prendre
une distance émotionnelle ? Cette réponse n’a pas de recette magique, car elle
dépend de nombreux facteurs personnels et des circonstances.
Il y a des personnes que
l’on a dans la peau et s’éloigner des émotions que nous ressentons lorsque nous
sommes avec elles est, sans aucun doute, l’une des tâches les plus difficiles à
réaliser au moment de réarmer le puzzle qui nous permet de comprendre ce qu’il
se passe.
Cependant, et même si nous
n’avons pas la recette qui nous permette de prendre une distance émotionnelle
de façon idéale, nous pouvons tout de même souligner la majeure partie des
ingrédients qui nous manquent pour parvenir à s’éloigner émotionnellement de ce
qu’il nous est difficile à gérer.
Comme nous l’avons déjà
commenté, il est indispensable de s’accorder du temps pour pouvoir modérer nos
émotions.
Prenons comme exemple, pour illustrer cette question, les trois couleurs du feu tricolore : rouge, orange et vert.
Face à un affront, il
s’allume probablement en orange, pour ensuite passer au rouge. En d’autres
termes, lorsque par exemple nous sommes envahis de colère, de tristesse,
de joie ou de toute autre émotion, notre feu tricolore est au rouge, et nous ne
devons donc pas prendre de décisions.
Lorsque le feu tricolore est
au rouge, nous devons freiner notre réaction émotionnelle et prendre du temps
pour parvenir à maintenir le contrôle sur ce que nous pensons, ressentons
ou faisons.
Observez, regardez et
éloignez-vous si cela est nécessaire, mais ne prenez pas de décisions
permanentes lorsque vous ressentez des émotions temporaires, même si vous avez
envie de dire à cette personne ses quatre vérités, de crier ou de partir pour
toujours.
Accordez-vous du temps pour
que vos émotions s’apaisent, sortez faire un tour, faites du coloriage ou
laissez passer quelques jours avant de parler ou de revoir cette personne qui
vous a mis en colère ou vous a rendu triste.
Le simple fait que le temps
passe peut minimiser l’importance de certaines choses et certains détails qui
nous angoissaient deviennent des broutilles pour lesquelles nous relativisons
et que nous acceptons comme état propres aux circonstances.
Disons que grâce au temps,
nous nous éloignons et cessons de nous engager dans l’intensité émotionnelle
que génèrent les déceptions, les attentes, les trahisons, etc.
Il est possible que toutes
ces choses ne soient plus contrôlées par nos émotions et, comme toute capacité,
cela s’apprend avec un peu de pratique.
Source : https://nospensees.fr
Merci Opale !
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jeudi 5 janvier 2017
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