Plus personne n’avait faim, mais c’est cela justement qui est
bon à l’heure des pâtisseries : elles ne sont appréciables dans toute leur
subtilité que lorsque nous ne les mangeons pas pour apaiser la faim et que
cette orgie de douceur sucrée ne comble pas un besoin primaire mais nappe notre
palais de la bienveillance du monde. (Muriel Barbery, Une gourmandise)
mercredi 29 avril 2015
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