Une femme prénommée Candice Curry a écrit
une lettre à la nouvelle femme de son ex-mari, Ashley Parish, et l’histoire est
en train de faire le tour du web, vous allez bientôt comprendre pourquoi.
Voici la lettre dans son intégralité, telle qu’elle a
été publiée pour la première fois sur le blog de Candice, et traduite en
Français par nos soins. Jugez-en par vous-mêmes :
A toi, la belle-mère de ma
fille,
Je n’ai jamais voulu de toi
ici. Tu n’as jamais fait partie de mes plans pour l’avenir. Dans les rêves que
je faisais de ma future famille, tu ne devais pas être là. Je ne voulais pas de
l’aide d’une autre femme pour éduquer mes enfants. Le plan, c’était que ma
famille soit composée de moi, de papa, et de nos enfants, pas de toi.
Je doute aussi que tu aies
un jour voulu de moi dans ta vie. Je ne pense pas que tu avais un jour prévu de
te retrouver avec un enfant auquel tu n’as pas donné naissance. Et je suis
prête à parier que pour toi aussi, le plan de ta vie future était composé
de toi, de papa et de tes enfants, pas de moi ni de ma fille. J’imagine aussi
que quand tu t’imaginais mère, tu pensais que ce serait le jour où tu donnerais
naissance à un enfant, pas le jour où tu épouserais ton mari.
Je crois bien que toi non
plus, tu n’as jamais voulu de moi dans ta vie.
Mais parfois, la vie nous
réserve bien des surprises et les choses sont parfois différentes de ce que
nous prévoyons. Quand ma petite famille a éclaté en deux, je savais qu’un jour,
tu viendrais.
Dans mes pensées, tu aurais
été une bête terrible, une femme méchante, une marâtre que ma petite fille
n’aurait jamais voulu avoir sous son toit ! En fait, j’espérais que tu
sois très laide, et je priais pour que jamais ma fille ne te prenne pour
exemple. Son papa aurait alors compris — trop tard — qu’il avait fait une énorme
erreur.
L’aigreur et la méchanceté
rampaient en moi, parce que je ne pouvais tout simplement pas admettre le fait
qu’une autre femme éduque mon enfant, la chair de ma chair, en mon absence.
Et puis, tu es arrivée.
Quand je t’ai rencontrée pour
la première fois, j’ai bien dû admettre que tu ne correspondais pas vraiment à
ce que j’avais en tête, et un spasme de jalousie a parcouru tout mon corps. Tu
étais pourtant censée être hideuse, pas vrai ? Mais non, tu ne l’étais
pas, tu étais d’une beauté à couper le souffle. Tu étais pourtant supposée être
une vieille marâtre ignoble, n’est-ce pas ? Mais tu ne l’étais pas, tu
étais une jeune femme pleine de douceur.
Tous mes plans tombaient à
l’eau.
Et, j’ai réalisé en croisant
ton regard que le fait de me rencontrer t’était tout aussi difficile que cela
ne l’était pour moi. Mon cœur, malgré moi, s’est adouci. Oh, maudit soit ton
sourire si doux et si bienveillant ! J’avais prévu de te haïr. Pourquoi
fallait-il que tu viennes tout gâcher ?
Je voulais t’en vouloir,
mais tu m’as rendu la tâche impossible et à la place, j’étais en train
d’éprouver… de la gratitude pour toi.
Tu avais accepté ma petite
fille dès le tout début et tu éprouvais un amour inconditionnel aussi bien pour
elle que pour son papa, et cela était une véritable bénédiction, pour tout le
monde. Cette petite fille, tu l’as intégrée à tout ce que tu fais dans la vie
de tous les jours et tu l’as faite se sentir aimée et acceptée. Tu places sa
relation avec son papa au-dessus de la tienne et seule une femme dotée d’un
courage des plus exceptionnels saurait faire cela avec autant de grâce.
Quand son papa et moi avons
décidé de divorcer et de vivre dans des maisons séparées, je savais qu’il y
aurait des moments dans lesquels elle aurait besoin de moi, sa maman, et que je
ne serais pas là. Alors, permets-moi d’éprouver de la gratitude pour le fait
que tu sois là quand je serais absente. Merci de lui avoir pardonné ses années
d’adolescence, de ne l’avoir jamais rejetée. Elle a besoin d’une maman dans ta
maison, et tu as fait un travail formidable pour remplir ce rôle.
Tu as respecté ma position
en tant que maman, depuis le tout début. J’apprécie énormément le fait que tu
me contactes régulièrement pour me demander si je pense que tu prends les
bonnes décisions au sujet de ma fille. Je sais aussi que notre situation est
plutôt rare. Ce n’est pas souvent qu’une mère et une belle-mère s’envoient des
messages pour se dire à quel point elles s’aiment et se respectent, malgré
tout. Tu es une véritable bénédiction dans ma vie.
Grâce à toi et à ton
courage, en prenant soin de notre fille comme tu le fais, elle sera une femme
forte et une bonne personne. Elle grandira avec plus d’amour que tout ce que
j’aurais pu imaginer. Ce n’était pas son choix d’avoir des parents divorcés et
même si c’est une chose que je ne souhaiterais à aucun enfant sur terre, je
remercie la vie pour le fait qu’elle a désormais 4 parents qui l’aiment et la
respecte, et qui s’aiment et se respectent les uns les autres.
Elle fait preuve de
nombreuses qualités comme la compassion, grâce à cela, et elle comprend qu’un
échec peut se transformer en une chose extrêmement positive si on y met du
sien.
Je ne te vois pas comme une
remplaçante, un bouche-trou pour quand je ne suis pas là. Tu es toi aussi comme
sa mère lorsqu’elle est avec toi, et quand elle est avec moi également. Elle
est impatiente de t’appeler et de te raconter ses journées quand elle est chez
moi, et ça, ça fait bondir mon cœur dans ma poitrine de joie. Quand nous nous
voyons, nous nous serrons dans les bras, et je suis fière de cela.
Je suis bien consciente de
ce que c’est qu’une mère qui ne peut pas accepter émotionnellement la
belle-mère de ses enfants au sein de sa vie. C’est pourquoi je suis
reconnaissante que nous puissions aller au-delà de cela et faire ce qu’il
y a de mieux à faire pour nos familles et pour cet enfant. Merci d’être
co-maman.
Je promets de toujours te
respecter, moi aussi. Je promets de ne jamais te rabaisser dans la position que
tu tiens dans la vie de ma fille, ni te dire que tu n’es pas sa mère. Je
promets de l’éduquer et de lui faire voir à quel point elle est chanceuse d’avoir
deux femmes fortes et courageuses dans sa vie.
Femme splendide, tu es pour
moi un joyau rare et précieux.
Je t’aime.
Des millions de personnes ont lu la lettre, puis la
belle-mère a répondu :
« Candice,
Je ne sais pas vraiment quoi
dire. Je ne suis pas très forte avec les mots, je ne sais pas m’exprimer aussi
bien que toi. Tout ce que je peux te dire, c’est que je suis en larmes, des
larmes de bonheur… Tu me fais me sentir si spéciale…
Merci pour cette lettre.
Elle a illuminé ma journée et je la garderai toujours près de mon cœur.
Je t’aime. »
Source : Le blog de Candice
> womenwithworth.wordpress.com
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