Diane von Fürstenberg, née Diane Halfin en 1946 à Bruxelles, est une grande créatrice belgo-américaine de robes pour la mode féminine. C'est elle notamment qui a créé la célèbre et indémodable "wrap dress" (robe portefeuille) en 1973.
« Mon quotidien est très rempli. Mais plutôt que de stresser, je m’accorde le temps dont j’ai besoin : le matin pour méditer, trois fois par semaine pour faire du yoga. Et puis je nage, je grimpe, je marche. Je vais à la campagne tous les week-ends. En réalité, je n’ai besoin, pour me sentir bien, que de deux choses sur lesquelles je ne cède pas : le silence et la solitude. »
Si on lui demande son secret de vie, elle répond que c’est l’amour qu’elle se porte, une véritable force intérieure, et pas seulement de l’ego : « J’ai eu une grande chance, je me suis rendu compte très jeune de l’importance d’avoir une bonne relation avec soi-même. Ce n’est pas si évident de s’accepter, ça demande beaucoup de travail. Ça interdit les faux-semblants, les complaisances, les attitudes trop sucrées. Mais maintenant, je suis la personne sur laquelle je compte le plus. Je sais que ça peut paraître présomptueux, mais ça me donne une très grande force. Une force que je peux partager. »
« Je reconnais en toutes les femmes ce que j’ai en moi : une incroyable puissance, souligne Diane von Furstenberg. Elles se cachent parfois derrière un mari ou une religion, mais face aux tragédies, elles sont inouïes. Au premier Women’s Forum, à Pékin, j’avais été sidérée par l’énergie qui se dégageait de nos échanges. Je m’étais sentie toute petite face aux témoignages de ces femmes qui, avec rien, font tout. Ces Indiennes fragiles qui mettent en place des réseaux d’entraide féminine, ces Congolaises qui ont été dans des bordels dès l’âge de 5 ans et créent aujourd’hui des orphelinats. C’est un tel privilège de les aider ! »
La dignité des femmes est devenue pour Diane von Fürstenberg un véritable combat dans lequel elle s’investit à 100 %, comme dans tout ce qu’elle entreprend. Elle soutient matériellement plusieurs ONG qui luttent pour la défense des femmes, elle donne des conférences et a créé une fondation qui récompense chaque année quatre femmes pour leur soutien à la cause féminine.
« Je me sens profondément féministe, déclare-t-elle, j’ai envie de partager ce que ma mère m’a appris : n’avoir jamais peur. »
Moi aussi, j'apprécie beaucoup son visage et son regard profondément humain me touche. J'aurais envie de la rencontrer ! Anne, je te remercie de ton commentaire riche et élargissant le sujet initial, et d'avoir pris le temps de transcrire ce texte. J'ai adoré "Femmes qui courent avec les loups" (cf. ce lien), c'est une véritable bible que toute femme qui souhaite retrouver son instinct et sa créativité devrait avoir lu ... Par contre, je ne connais pas cette "Danse des grands-mères" et je te remercie de nous en parler. Ce que j'en pense ? Eh bien, cela correspond tellement à ce qui m'intéresse et à ce qui fait l'objet de ce blog que j'en ai créé tout simplement un article qui sera publié le 29 octobre à 20:00. La primeur > ici. Merci, j'ai mis un lien vers ton blog. Si cela ne te convient pas, fais-le moi savoir ... Bonne soirée et à bientôt !
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