Il est sept heures. Le monde s’agite, se lève et part travailler. Dehors, c’est le temps du métro, et dans ma maison, je me réjouis de n’avoir à retrouver les gens, justement, que bien plus tard. Ne pas vraiment quitter la nuit, s’attaquer aux ombres intimes, ne pas avoir à se déplacer, écrire au saut du lit et presque à la place du café, est d’une volupté sans pareille, et cela me nourrit. Garder les volets bas, et reprendre son texte, est un rendez-vous muet et toujours réussi. C’est dur et chaud, on peut à la fois toucher cette sensation du doigt et la sentir inaccessible. Ca ressemblerait à une conversation toute simple avec l’au-delà. A ce plaisir, je ne trouve pas de qualificatif exact, et c’est sans doute en écrivant que je tomberai sur un mot plus juste, pour définir la perfection de cet instant de la journée, passé entre le monde et moi, mais toujours en l’absence des autres. (Claire Castillon)
Le meilleur moment de la journée pour moi a toujours été l'aube et la lever de soleil ... l'heure ou la vie s'eveille ...
RépondreSupprimerTOUTES les promesses du monde
RépondreSupprimerJe viens de lire la bio de Claire !!! Sacré personnage ... mais attachant ... comme tout les artistes ... qui sont des êtres à part !!! PS : Aurais-tu compris qu'Aza Weiss ... euh ... c'était ... bah ... MOI
RépondreSupprimerLes commentaires ci-haut !!!
RépondreSupprimerC'était ma phase "carnaval" ... avec un masque de viking
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