Le petit monde d'Alice

mardi 28 mai 2013

Publié par Alice - 6 commentaires

De mes mains sur son corps je dessine des arabesques, du bout des doigts, des dix yeux ouverts au tranchant de mes ongles. Je suis en adolescence, chaque fois que je me donne le lent loisir d’exciter mon amant par des caresses d’exploratrice. Souvent parmi les autres, dans une pièce bruissante de musiques, de rires, de conversations hachées, des souffles et des baisers gratuits de la jeunesse, à demi allongés sur une banquette, on parvenait à la jouissance tout habillés, par la grâce de nos corps serrés l’un contre l’autre et de nos paumes amoureuses. Sous les tissus, je descendais le long de son dos, y remontais et en redescendais, traçant de la nuque au coccyx des S appuyés, sensibles, retenant notre commune impatience, de son torse à son pubis sous les boutons du jeans, où le souffle coupé, tourner dans la forêt autour de l’objet sacré, finir par l’effleurer, flirter avec sa si dure douceur, puis l’empoigner, l’emmener là où le désir se met à galoper. La scène se reproduit, l’amour de l’homme je l’ai dans la peau, pour la vie. (Alina Reyes)


6 commentaires :

  1.   « Chez vous, le nu est illusoire. La poésie vous habille. » Michel Audiard http://vimeo.com/54792458        

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  2. C'EST EXTRA
    Une robe de cuir comme un fuseau

    Qu'aurait du chien sans le faire exprès
    Et dedans comme un matelot
    Une fille qui tangue un air anglais
    C'est extra
    Un Moody Blues qui chante la nuit
    Comme un satin de blanc marié
    Et dans le port de cette nuit
    Une fille qui tangue et vient mouiller

    C'est extra c'est extra
    C'est extra c'est extra

    Des cheveux qui tombent comme le soir
    Et de la musique en bas des reins
    Ce jazz qui jazze dans le noir
    Et ce mal qui nous fait du bien
    C'est extra
    Ces mains qui jouent de l'arc-en-ciel
    Sur la guitare de la vie
    Et puis ces cris qui montent au ciel
    Comme une cigarette qui prie

    C'est extra c'est extra
    C'est extra c'est extra

    Ces bas qui tiennent hauts perchés
    Comme les cordes d'un violon
    Et cette chair que vient troubler
    L'archet qui coule ma chanson
    C'est extra
    Et sous le voile à peine clos
    Cette touffe de noir Jésus
    Qui ruisselle dans son berceau
    Comme un nageur qu'on attend plus

    C'est extra c'est extra
    C'est extra c'est extra

    Une robe de cuir comme un oubli
    Qu'aurait du chien sans le faire exprès
    Et dedans comme un matin gris
    Une fille qui tangue et qui se tait
    C'est extra
    Les Moody Blues qui s'en balancent
    Cet ampli qui ne veut plus rien dire
    Et dans la musique du silence
    Une fille qui tangue et vient mourir

    C'est extra c'est extra
    C'est extra c'est extra L. FERRE http://www.youtube.com/watch?v=QGFVkM-2XO8  

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  3. Ouiiiii , c'est vrai alors là, la maîtresse, elle range la bibliothèque je sais pas si c'est le moment de la caresser...   Sinon il faut trouver le sens du poil... 

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  4. Je suis sûre que tu sauras t'y prendre ! Très bonne soirée !

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