Vers la fin de sa vie, l'écrivain et ethnologue malien Amadou Hampâté Bâ a rédigé ses mémoires et il fait dire àTijani Caam, le second époux de sa mère, à qui on venait de poser la question "Pourquoi les mauvaises nouvelles n'ont jamais de prise sur toi ? " :
« On ne peut m'annoncer une nouvelle plus grave que celle que le destin m'a assignée le jour de ma naissance en me disant : "Tu es entré dans une existence dont tu ne sortiras pas vivant quoi que tu fasses", et nulle force humaine ne pourra jamais me loger plus étroitement sur cette terre que je ne le serai dans ma propre tombe. C'est pourquoi aucune mauvaise nouvelle ne peut réellement m'assombrir. J'ai appris à voir venir la mort avec le même calme que je ne vois tomber la nuit quand le jour décline. A chaque réveil je me considère comme un condamné en sursis. »
(Amkoullel, l'enfant peul, 1991)

c'est vrai mais pas gai
RépondreSupprimerje n'ai pas la sagesse qui me permettrait de vivre en oubliant le passé, en ai-je envie d'ailleurs ? quant au futur, il y a déjà certaines choses qui seront inévitables
RépondreSupprimerMais voui Alice ! reste ici et maintenant au pays des merveilles !
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=prFJdeggh_I
Est-il possible de vivre au présent, sans y introduire le temps, c’est-à-dire le passé ?
RépondreSupprimerVivre au présent, c’est mourir au passé donc à la pensée, alors on vie à chaque instant dans une joie immense...
On ne peut penser à la joie, c'est une chose immédiate !
Contrairement à la recherche du plaisir lié au désir (issu de la pensée)qui fait intervenir le temps donc inévitablement apporte de la souffrance......
Observez le en vous même ...si vous êtes curieux...
oui
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