Le petit monde d'Alice

vendredi 15 décembre 2017

Publié par Alice - 2 commentaires

A défaut de familles, d'amis ou de voisins

Les familles sont dispersées, la vie urbaine propage l’anonymat et les réseaux sociaux réduisent les face-à-face à des contacts virtuels. Paradoxe bien connu de l’époque, le nombre d’humains sur la planète ne cesse d’augmenter, mais la solitude de chacun aussi. 
Non seulement cette dernière est aride, mais les études s’accumulent prouvant qu’elle est mauvaise pour la santé. L’équivalent de fumer 15 cigarettes par jour, avec tous les risques qui en découlent. Pas seulement chez les plus vieux, mais dans toutes les classes d’âge.
C’est pourquoi fleurissent, au Canada et aux USA des « communautés intentionnelles », composées de personnes qui choisissent de vivre ensemble. On se regroupe par affinités, cultures, métiers, âge ou autre
Dans un immeuble, ou dans un espace pavillonnaire, vingt ou trente solitaires s’installent, chacune dans son lieu privé, mais autour de services communs et d’un lieu, sorte de hall ou salon, où se retrouver à volonté. On essaye de dîner ensemble une fois par semaine et l’on promet de s’entraider en cas de besoin. 
On espère recréer la chaleur humaine qu’apportaient la famille ou le village. La perspective de vieillir seul est de plus en plus menaçante. Après la novation des sites de rencontres, les réseaux sociaux aideront de plus en plus chacun à se relocaliser socialement. La longévité nous poussera à changer de voisins, pour retrouver des interlocuteurs en chair et en os.


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