A défaut de familles, d'amis ou de voisins
Les familles sont
dispersées, la vie urbaine propage l’anonymat et les réseaux sociaux réduisent
les face-à-face à des contacts virtuels. Paradoxe bien connu de l’époque, le
nombre d’humains sur la planète ne cesse d’augmenter, mais la solitude de
chacun aussi.
Non seulement cette dernière
est aride, mais les études s’accumulent prouvant qu’elle est mauvaise pour
la santé. L’équivalent de fumer 15 cigarettes par jour, avec tous
les risques qui en découlent. Pas seulement chez les plus vieux,
mais dans toutes les classes d’âge.
C’est pourquoi
fleurissent, au Canada et aux USA
des « communautés intentionnelles », composées de personnes
qui choisissent de vivre ensemble. On se regroupe par affinités, cultures,
métiers, âge ou autre.
Dans un immeuble, ou dans un
espace pavillonnaire, vingt ou trente solitaires s’installent, chacune dans son
lieu privé, mais autour de services communs et d’un lieu, sorte de hall ou
salon, où se retrouver à volonté. On essaye de dîner ensemble une fois par
semaine et l’on promet de s’entraider en cas de besoin.
On espère recréer la chaleur
humaine qu’apportaient la famille ou le village. La perspective de vieillir
seul est de plus en plus menaçante. Après la novation des sites de rencontres,
les réseaux sociaux aideront de plus en plus chacun à se relocaliser
socialement. La longévité nous poussera à changer de voisins, pour retrouver
des interlocuteurs en chair et en os.
Fabuleuse photo!
RépondreSupprimerOui, c'est sympa ! ;-)
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