La poésie se fait dans un lit comme l'amour.
Ses draps défaits sont l'aurore des choses.
Zinaïda Serebriakova, Nu dormant (1921)
La poésie se fait dans un lit comme l'amour.
Ses draps défaits sont l'aurore des choses.
Zinaïda Serebriakova, Nu dormant (1921)
« Au départ il ne s'agit pas de comprendre mais bien d'aimer. » André Breton http://www.youtube.com/watch?v=CPeqf0gU-tY
RépondreSupprimerAndré Breton rédigea le Manifeste du Surréalisme, ouvrage dans lequel André Breton donna la définition du Surréalisme : « Automatisme psychique pur, par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. » Cinq ans plus tard, Breton donnera une nouvelle définition du surréalisme qui me semble très intéressante dans la mesure où elle cerne l’essentiel de la démarche surréaliste qui est de tenter de concilier l’inconciliable, d’abolir toutes les contradictions : « Tout porte à croire qu’il existe un certain point de l’esprit d’où la vie et la mort, le réel et l’imaginaire, le communicable et l’incommunicable, le haut et le bas cessent d’être perçus contradictoirement. Or, c’est en vain qu’on chercherait à l’activité surréaliste un autre mobile que l’espoir de détermination de ce point. » Les poètes surréalistes se donnent pour tâche de partir à la recherche de ces parties cachés au fond de l’homme, de cette sur-réalité avant que celle-ci ne soit perçue et organisée par la raison. Trouver un langage pour exprimer l’inexprimé, tel est leur désir. À ce propos, les ratures ont un sens pour les surréalistes (elles risquent en effet de révéler une retouche mensongère d’une écriture spontanée).
Je ne connaissais absolument pas Holdviola ! Tu me fais découvrir, merci ! Quant à Breton, je le relirai à tête reposée, là je ne pige rien !!! La lanterne, bien que jolie, ne suffit pas pour m'éclairer ...
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