Il y a ainsi des gens qui vous délivrent de vous-même ; aussi naturellement que peut le faire la vue d'un cerisier en fleur ou d'un chaton jouant à attraper sa queue. Ces gens, leur vrai travail, c'est leur présence.(Christian Bobin)
Ces gens, leur vrai travail, c'est leur présence....... "Lorsque l'on juge une personne ... on la juge à partir de nos valeurs ... de nos blessures et l'on voit que cette personne ne partage pas les mêmes valeurs que nous ..."
Faire sans cesse l'effort de penser à qui est devant toi, lui porter... une attention réelle, soutenue, ne pas oublier une seconde que celui ou celle avec qui tu parles vient d'ailleurs, que ses goûts, ses pensées et ces gestes ont été façonnés par une longue histoire, peuplées de beaucoup de choses et d'autres gens que tu ne connaitras jamais.
Te rappeler sans arrêt que celui ou celle que tu regardes ne te doit rien.
Cet exercice te conduit à la plus grande jouissance qui soit : Aimer celui ou celle qui est devant toi, l'aimer d'être ce qu'il est, une énigme, et non pas d'être ce que tu crois, ce que tu crains, ce que tu espères, ce que tu attends, ce que tu cherches, ce que tu veux.
Merci pour ce sous-entendu très délicat, je suis touchée. Et le texte de Bobin - comme tous les textes de Bobin - délivre un message essentiel ... Je l'insère ici parce que, curieusement, il n'apparaît pas dans ton commentaire : "Lorsque l'on juge une personne ... on la juge à partir de nos valeurs ... de nos blessures et l'on voit que cette personne ne partage pas les mêmes valeurs que nous ..." Faire sans cesse l'effort de penser à qui est devant toi, lui porter...une attention réelle, soutenue, ne pas oublier une seconde que celui ou celle avec qui tu parles vient d'ailleurs, que ses goûts, ses pensées et ces gestes ont été façonnés par une longue histoire, peuplées de beaucoup de choses et d'autres gens que tu ne connaitras jamais. Te rappeler sans arrêt que celui ou celle que tu regardes ne te doit rien. Cet exercice te conduit à la plus grande jouissance qui soit : Aimer celui ou celle qui est devant toi, l'aimer d'être ce qu'il est, une énigme, et non pas d'être ce que tu crois, ce que tu crains, ce que tu espères, ce que tu attends, ce que tu cherches, ce que tu veux." (Christian Bobin)
Ces gens, leur vrai travail, c'est leur présence....... "Lorsque l'on juge une personne ... on la juge à partir de nos valeurs ... de nos blessures et l'on voit que cette personne ne partage pas les mêmes valeurs que nous ..."
RépondreSupprimerFaire sans cesse l'effort de penser à qui est devant toi, lui porter... une attention réelle, soutenue, ne pas oublier une seconde que celui ou celle avec qui tu parles vient d'ailleurs, que ses goûts, ses pensées et ces gestes ont été façonnés par une longue histoire, peuplées de beaucoup de choses et d'autres gens que tu ne connaitras jamais.
Te rappeler sans arrêt que celui ou celle que tu regardes ne te doit rien.
Cet exercice te conduit à la plus grande jouissance qui soit : Aimer celui ou celle qui est devant toi, l'aimer d'être ce qu'il est, une énigme, et non pas d'être ce que tu crois, ce que tu crains, ce que tu espères, ce que tu attends, ce que tu cherches, ce que tu veux.
Christian Bobin
Merci pour ce sous-entendu très délicat, je suis touchée. Et le texte de Bobin - comme tous les textes de Bobin - délivre un message essentiel ... Je l'insère ici parce que, curieusement, il n'apparaît pas dans ton commentaire : "Lorsque l'on juge une personne ... on la juge à partir de nos valeurs ... de nos blessures et l'on voit que cette personne ne partage pas les mêmes valeurs que nous ..."
RépondreSupprimerFaire sans cesse l'effort de penser à qui est devant toi, lui porter... une attention réelle, soutenue, ne pas oublier une seconde que celui ou celle avec qui tu parles vient d'ailleurs, que ses goûts, ses pensées et ces gestes ont été façonnés par une longue histoire, peuplées de beaucoup de choses et d'autres gens que tu ne connaitras jamais.
Te rappeler sans arrêt que celui ou celle que tu regardes ne te doit rien.
Cet exercice te conduit à la plus grande jouissance qui soit : Aimer celui ou celle qui est devant toi, l'aimer d'être ce qu'il est, une énigme, et non pas d'être ce que tu crois, ce que tu crains, ce que tu espères, ce que tu attends, ce que tu cherches, ce que tu veux."
(Christian Bobin)