Robert Savignac est né en 1946. Montréalais d'origine, il demeure attaché aux quartiers de cette ville qu'il représente avec virtuosité.
Robert Savignac a toujours éprouvé le besoin impérieux de peindre. Aussi, pour poursuivre son rêve, il s'inscrit dans la trentaine à un cours du soir en arts plastiques au Cégep du Vieux-Montréal. Son DEC en poche, il poursuit ses études à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
De cette période, le peintre se rappelle le plaisir qu'il prenait à apprendre, à travailler la matière et à apprivoiser de nouvelles techniques. Dès cette époque, Savignac affiche déjà ses couleurs ; plus artisan qu'intellectuel, l'artiste met de côté les grandes analyses et l'étude théorique au profit d'un art démocratique, d'une peinture accessible et authentique. Ainsi son souci de peindre pour les gens est récompensé. Les expositions n'ont cessé de se succéder depuis le début des années 90 & ses œuvres attirent le public, conquis. Beaucoup d'entre elles ont d'ailleurs pris le chemin de collections privées et publiques.
Dans sa peinture, Robert Savignac réinvente la ville en évoquant les parcs de quartiers, les jardins florissants, les balcons chargés de boîtes à fleurs, les pelouses vertes de plaisirs estivaux et autres preuves de la fécondité terrestre. Son œuvre, peinte à l'huile, propose des visions joyeuses de lieux invitants où le monde végétal s'offre en oasis au milieu du macadam qui nous entoure. Dans ses tableaux délibérément inhabités, l'arbre et les fleurs sont maîtres. À travers sa production, le peintre veut livrer un message de joie, d'optimisme. Ce qui se traduit par une avalanche de couleurs sur ses toiles, où la fleur contraste avec les verts des feuillus. Ses œuvres sont ensoleillées, pimpantes, rafraîchissantes.
Savignac ne tente pas d'être réaliste. Il aime les fleurs, ça se voit et il nous en met plein la vue. Il se montre enthousiaste et généreux. Loin de chercher à reproduire le réel, il prend avec lui toutes les libertés. Plutôt que de s'assujettir aux formes, il les explore, les travaille. Bien que figuratif, il ne se préoccupe pas des effets de profondeur; avec lui, la perspective se fait discrète et les théories restent des abstractions. Heureuse audace !
(Musique : Antonio Vivaldi - Concerto pour mandoline)
Quede couleurs ... c'est joyeux Merci pour la découverte !!!
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