A genoux en soi-même, le coeur ouvert aux aventures de l’Infini, ainsi l’on prie. Et peu importe qu’il soit le matin ou le soir, que cette génuflexion au service du silence se fasse aux heures de la nuit ou dans le brouhaha matinal des villes, peu importe qu’à Dieu l’on s’adresse, ou aux trolls, aux prophètes, à la Source ! Il est en soi, cet espace de l’Etre, cette conscience radieuse de la Vie Vivante contre laquelle même la mort ne peut rien. Prier, c’est cela, c’est honorer le souffle que nul n’enterre jamais de son vivant, c’est respirer le monde avec les poumons mathématiques de l’Amour, pour la joie et vers elle. Ce plaisir-là est bien au-delà du plaisir, car il est rassemblement du meilleur de nous-mêmes, il est ce qui chaque jour nous élève vers le centre, à la croisée des routes, et nous rappelant à l’Un, bénit en nous la parole et le geste. (Lorette Nobécourt)
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RépondreSupprimerEt là non plus, pas de texte ni d'image !
RépondreSupprimerMa manière préfèrée de prier (comme il est dit dans la bible au livre des Actes) : les bras lev er au ciel da,s la célébration joyeuse de la vie, du soleil, du vent et de la force du bonheur uniquement trouvée en nous-mâme et par nous même
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