Le petit monde d'Alice

dimanche 26 mai 2013

Publié par Alice - 4 commentaires

Sans le cri de la mouette, le parfum de l’embrun, les cuisses dorées des baigneuses qui chevauchent les vagues, sans les nuages, sans le sable doux et le vent coulis, sans le crabe qui s’enfuit et doucement, sur la langue, la crêpe au froment, où serait le plaisir de la mer ? Petit plaisir, simple plaisir, plaisir joyeux, le plaisir ne commence que lorsqu’il est nombreux, plusieurs, ensemble et en même temps. Lourd porteur d’angoisses, il me faut pour m’envoler loin de la réalité qui empoisonne les sens, de nombreux plaisirs sous les ailes. Dans le plastique d’un écouteur, Mozart résonne à l’oreille, je suis là devant Beaubourg et puis le livre de Queneau dans la vitrine, désir soudain de cette femme qui traverse, la lenteur de la Seine au loin et ce souvenir si drôle, tout en un instant, le même, unique, parce multiple et Paris devient plaisir. Après tout, jouir ne s’est jamais écrit avec une seule lettre. (Jean-Michel Ribes)

http://img4.hostingpics.net/pics/781851Paris4.jpg

4 commentaires :

  1. Ben là je suis à la mer, les cris de mouettes résonnent encore et le soleil vient de disparaitre dans la mer ...

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  2. Le texte de Jean-Michel Ribes est passablement ampoulé...mais la photo est sublime !

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  3. "Pour les Indiens d’Amérique, le sacré et le quotidien ne sont pas opposés. Même les actes les plus ordinaires de la vie sont empreints de sens – cette philosophie amène la sérénité.
    Nous pouvons cultiver cette attitude en étant pleinement conscients de chaque chose que nous faisons ; ce faisant, nous affirmons le sacré dans nos vies." Mike George

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  4. Figure-toi que je ne suis pas loin de croire et d'appliquer cette façon de penser ! Je perçois de plus en plus le sacré dans mon quotidien ...

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