Carmencita, Couple enlacé doré
Avoir une maison commode, propre et belle,
Un jardin tapissé d’espaliers odorants,
Des fruits, d’excellents vins, peu de train, peu d’enfants,
Posséder seul, sans bruit, une femme fidèle,
N’avoir dette, amour, ni procès ni querelles,
Ni de partages à faire avec ses parents,
Se contenter de peu, n’avoir rien de grand,
Régler tous ses desseins sur un juste modèle,
Vivre avec franchise et sans ambition,
S’adonner sans scrupule à la dévotion,
Dompter ses passions, les rendre obéissantes
Conserver l’esprit libre et le jugement fort,
Dire son chapelet en cultivant les plantes,
C’est attendre chez soi bien doucement la mort.
(Christophe Plantin,1510-1589)
Oui, bon...c'est un idéal bien à ras des pâquerettes, non ? Ne soyons certes pas trop ambitieux, mais un peu de dérapages, un peu d'exaltation, un peu de fantaisie, surtout, cela donne du sel à la vie !
RépondreSupprimerOh je ne suis pas d'accord, ce n'est pas si facile, trop de maîtrise !
RépondreSupprimer"Posséder seul, sans bruit, une femme fidèle..." Hé hé ça se mérite ! "Dompter ses passions, les rendre obéissantes" Si c'est obéissant, ce n'est plus une passion ! Il est à côté de ses chaussures, ou alors sa vie, en réalité, a été pleine d'ennuis, de bruit et de fureur, et il aspire à un monde feutré qui n'existe pas. Il a le droit de rêver
RépondreSupprimerGrâce à toi je découvre ce personnage. Evidemment, re-situé dans son époque et dans sa biographie, son discours est plus facilement compréhensible. De toutes façons, il a le droit d'exprimer son point de vue, ce brave homme ! Même si je persiste à trouver ses rêves bien à ras de terre ! mdr
RépondreSupprimer« Il se faut s'entraider, c'est la loi de la nature. »
Jean de la Fontaine – 1621 - 1695
J'adore !!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimer“ J’ai vécu tant de choses et je crois avoir trouvé, à l’heure qu’il est, le secret de mon bonheur… Une vie tranquille et retirée du monde à la campagne, avec la possibilité de me rendre utile pour les gens auxquels il est facile de venir en aide et qui n’ont jamais été habitués à en recevoir. Et le travail, qui, espérons-le peut avoir son utilité ; puis le repos, la nature, les livres, la musique, l’amour de son prochain, telle est ma conception du bonheur. ” Tolstoï
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