Tout au fond des montagnes, la nuit,
Seul dans mon ermitage,
J’écoute le son plaintif
De la pluie et de la neige.
Un singe pleure au sommet d’une montagne
Le son de la rivière dans la vallée s’est évanoui
Une lumière clignote devant ma fenêtre.
Sur le bureau : l’eau de l’encrier asséché.
Incapable de dormir toute la nuit,
Je prépare l’encre et le pinceau et écris ce poème.
La pluie a cessé, les nuages ont disparu
Et le temps limpide à nouveau.
Si votre cœur est pur,
Alors toutes choses de votre monde sont pures.
Abandonnez ce monde fugitif, abandonnez-vous,
Alors la lune et les fleurs vous guideront sur la Voie.
Ryōkan Taigu (1758-1831) était un moine et ermite, poète et calligraphe japonais. Plus connu sous son seul prénom de moine Ryōkan ( 良寛, Ryōkan, signifiant Grand-Cœur), il est l'une des grandes figures du bouddhisme zen de la fin de la période Edo. Au Japon, sa douceur et sa simplicité ont fait de lui un personnage légendaire.
Sa vie d'ermite est souvent la matière de ses poèmes. Un soir que sa cabane a été dépouillée de ses maigres biens, il compose ce qui deviendra son haïku le plus connu :
Le voleur parti
n'a oublié qu'une chose –
la lune à la fenêtre.
Bonjour bonjour le solei, adieu le sommeil :o) Que j'aimerais qu'un voleur vienne me prendre mon vague à l'âme et que les dieux me donnent un job correcte et sympas lol
RépondreSupprimerHeureusement que l’ami Pierrot lui a prêté sa plume pour écrire ces mots ...
RépondreSupprimerj'aime cette philosophie
RépondreSupprimerMoi aussi !
RépondreSupprimer