De l’enfance tu garderas
La prunelle fraîche, le regard droit,
Le fou rire, les mots du cœur.
Tu traverseras ta vie
Avec l’aisance grave de tes dix ans,
La peur en laisse et la voix chaude.
L’heure venue,
D’un haussement d’épaules,
Tu balanceras ton sac de jours.
(Colette Nys-Mazure, Enfance portative)
Magnifique texte !!! merci pour cette découverte
RépondreSupprimerParce que j'attends les 5° et 6° petits-enfants (sans être d'un âge canonique!), je reste stupéfaite devant leur regard, leur bonté (de l'âne à la coccinelle en passant par le chien et l'être humain, ils nous aiment, confiants, beaux) légers............Ca me rappelle un beau texte qu'il faudrait rechercher; merci pour celui-ci!!!!
RépondreSupprimerBonne nuit à toi aussi. Il est très beau ce texte et l' image aussi
RépondreSupprimerDans certaines situations j'aimerais tellement avoir l'insousiance d'un enfant, pour tenter qqch sans avoir peur du regard des autres, et sans trop me poser de questions... belle époque ^^
RépondreSupprimerJoli texte en effet, j'aime bien la dernière phrase : Tu balanceras ton sac des jours Belle journée - Bises - Lili
RépondreSupprimerC'est tout ton portrait, Alice !!!
RépondreSupprimerTu as raison !
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